Trouver le nom d’un groupe... voila une belle galère.
Le premier des principes c’est que ce nom retenu « sonne » bien.
Entendez par là qu’à l’énoncé du nom de votre combo, il est préférable que votre public dise
– quoi ? Où, comment ?, (selon son degré de culture, ou sa qualité d’audition) plutôt que de le voir se bidonner, et vous pourrir de vannes lors de chacune de vos rencontres.
Répétition, un soir du mois d’Août 2012, je me souviens très bien…
Minuit et quatre minutes, nous finissons nos verres et la bouteille! La discussion autour de l’enregistrement de la séance s’étire. Une dernière mise au point, la réservation d’un créneau pour la semaine suivante… bref, la soirée touche à sa fin.
Minuit et quatre minutes, nous finissons nos verres et la bouteille! La discussion autour de l’enregistrement de la séance s’étire. Une dernière mise au point, la réservation d’un créneau pour la semaine suivante… bref, la soirée touche à sa fin.
Nous taquinons du regard (pour la beauté du geste) la bouteille de whisky que Patrick* a amené. Contrairement à celle de Marc que nous avons éclusée, celle-ci est pleine !
- C’est beau une bouteille… pleine… la nuit.
Cf. Richard Bohringer. Broché: 151 pages, Editeur: Denoël
Cf. Richard Bohringer. Broché: 151 pages, Editeur: Denoël
Encore nous faut-il une raison valable d’ouvrir la belle. Et quoi de mieux qu’une question de fond, mais accessible à tous, à cette heure déjà avancée.
EUREKA ! Je crois que c’est Alex qui aborde le sujet en premier : Quel nom pour le groupe ?
Le geste est précis, rapide et salvateur. On ouvre la bouteille et on lance le débat. Le premier tour de table est assez timide les blues machins, les blues bidules, les blues trucmuches, et j’en passe. Au deuxième verre tout est déjà plus clair ! Il faut bannir le mot Blues de notre nom de groupe …Trop commun. Un petit pas pour l’homme… nous avançons dans la bonne direction. Au quatrième et dernier verre du précieux breuvage de l’ami Pat, et juste avant d’attaquer le cognac, nous avons éliminé quantité de pistes. Humour ? Non ! Glamour ? Non ! (trop vieux) En Français ? Non ! Le mélange des lettres de nos noms ? Non ! Faut dire que BEMIRIFLLE c’est pire que tout.
Et c’est en attaquant le deuxième ou troisième verre de Cognac, que j’ai la révélation !
Je suis limite bourré … et merde, il est trois heures du mat !
Mes collègues peut être plus habitués aux vicissitudes de l’alcool ou simplement plus dignes ne laissent rien (ou si peu) paraître Pourtant à cette façon si gracieuse de se lever j’en déduis que pour eux aussi, l’heure de retrouver Morphée a sonné… et depuis quelques verres déjà.
Nous repartons donc, vides d’idées, mais pleins… d’espoirs et pas que.
C’est totalement sobre, je le précise, et par hasard que je tombe les jours suivants, sur Bronco Buster. Oh ! Magie de l’internet.
Qu’ai-je mis dans la barre de recherche ? Impossible de me souvenir. Mais voila qu’après quelques clics j’arrive sur une définition et un article sur le Bronco Buster ! Et si je ne vois pas le rapport de prime abord avec le groupe, le nom me séduit immédiatement. Magie de l’internet je vous dis.
Ma femme a aimé le nom, la femme de Marc aussi, c’est important l’avis des femmes dans un groupe… Remember Yoko Ono.
Le reste n’est que littérature. Le groupe a adopté le nom, et NON, nous n’avons jamais eu l’idée de faire monter un poney et encore moins un cheval à nos cotés sur scène ! Le show d’accord, mais faut pas pousser.
Maintenant, il nous faut un visuel, un logo, un look de scène, un site sur la toile, penser à enregistrer un CD, continuer de composer, et continuellement se poser les bonnes et les mauvaises questions.
Quel nom pour le groupe ? Bon ça au moins c’est fait !
* Patrick est présent à toutes les répétitions depuis la naissance du groupe. Il s’occupe principalement de nos enregistrements de séance. Il est comme le sixième membre du groupe.
Contact: broncobuster0@gmail.com
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