mardi 30 octobre 2012

Bronco Buster au BBC 20h15 à 21h15 Part 3

Part 3 de 4

Pas de rendez-vous entre moi et l’avant dernière marche (cf voir : Bronco Buster du tac au trac), et si de votre place, notre entrée sur scène peut paraître naturelle, c’est que le boulot est bien fait. Cependant mes jambes me semblent à présent plus lourdes, quelques fourmis au bout des doigts ont fait leur apparition, j’ai soudain la gorge sèche, et mon cœur bat bien plus vite maintenant.  Under Pressure…


Backbeat !
C’est parti ! Avec ce look : chapeau et lunettes, si je constate que la salle est bien remplie, je ne discerne pour autant, pas bien les visages des premiers rangs. Et c’est tant mieux ! Le premier rang est piégeux, on y trouve le plus souvent la famille, les amis proches, et les sourdingues qui veulent en prendre plein la gueule !
C’est sournois le premier rang. Y’a tellement d’amour au mètre linéaire, que je ne m’y aventure des yeux, que très rapidement au début du concert. Trop peur de tomber ! Toujours cette peur de décevoir… de ne pas donner assez.


I was born under a Bad Moon...
 Je me souviens d’une discussion avec Mr Jack, à la naissance des Bluetones, il me parlait de Mike Morgan qu’il avait vu jouer dans un bar devant une quinzaine de personnes. Ils eurent été 500 dans l’assistance que Mike et le crawl n’auraient pas fait un autre concert. Debout sur les tables en sueur, Mike et ses sbires avaient fait LE show. Ça m’a tout de suite parlé, et j’avais la même vision que lui sur ce que pouvait être un concert. Le show a toujours été du temps des Bluetones un axe de travail aussi réfléchi et travaillé que la musique. Du travail, du travail et encore du travail en répétitions pour pouvoir en concert se lâcher totalement et donner le maximum… et je me suis toujours donné physiquement à 200 % parfois au détriment de la qualité musicale.


Bronco Buster  Grizzly Love
Autre statut, autre cap, aujourd’hui, je ne pense plus à faire le show comme du temps de Mr Jack, la vérité de l’instant est ailleurs. De plus, mes 45 printemps et ma condition physique ne me permettent plus aussi facilement de me rebrancher sur 100.000 volts… Il faut savoir céder sa place à la nouvelle génération. 
Fin du troisième morceau, tout rentre dans l’ordre, le battement de mon cœur redevient régulier, toujours rapide, mais il ne tape plus lourdement contre ma poitrine. Les fourmis, sont parties et je retrouve une partie de mon aisance. Avec l’habitude de rejouer en public, je réduirai ce temps d’adaptation à 1 morceau, malheureusement jamais moins. C’est le tarif minimum. 

Je commence à me sentir réellement bien sur cette scène, avec le groupe, et le public qui est hyper chaleureux, réceptif, et communicatif. Les Bronco font le job avec plaisir, et les hésitations des uns et des autres sur ce début de concert ne sont qu’a peine perceptible par le public. Marc est dans son backbeat et tient tranquillement la baraque. Animal en diable et efficace comme j’aime. Axel me donne l’impression d’avoir fait ça toute sa vie, le smile, le groove, la prestance, ce petit enfoiré va bientôt me mettre à la retraite ! Grizzly Love Didier, est sur son nuage, plus les morceaux défilent et mieux il se sent. Des cinq je pense que c’est celui qui a prit le plus grand shoot ! Les morceaux s’enchainent, vite, trop vite, et le concert arrive à son terme. Le public demande son rappel, que nous exécutons avec envie. Alex met une dernière fois et pour le bonheur de ses nouvelles conquêtes, le grain de sa voix en avant. C’est Groovy et Rocailleux, Alexander the Great fait carton plein !
On se quitte, et j’ai déjà le regret de ne pas avoir assez profité du moment, de nous, de vous…                                          
                                                            Noir scène.

Alexander in Action ...



Marc blues feeling...

Bizz tof Becker
Contact:  broncobuster0@gmail.com
Smilin groove !
A suivre…















1 commentaire:

Bamby a dit…

La suite, la suite.... M...., je veux en savoir, encore plus ! Décidément, je ne sais pas me contenter ! Je crois que je ne parviendrai jamais à me rassasier. J aimerais que le show ne s arrête jamais. Alors, l avant, le pendant et l après, tout m intéresse. Ces moments décris, me permettent de tenir jusqu'à la prochaine fois. Pourvu que ça vienne vite...